Firenze
Embrassez-la pour
moi...
Respirez-la pour moi, dites-lui que je la
rêve…
J’ai
encore envie de courir dans ses ruelles,
Me
laisser séduire par ses couleurs,
Ses marchands, ses cafés.
Les voix qui s'envolent, d'échoppe à échoppe,
En des accents musicaux et mélodieux...
Jusqu'à la mendiante des pays de l'Est,
Qui vous accoste, vous promet en vous lisant
Les lignes de la main tous les rêves
inavoués !
Oui, je
veux la croire...
Levez les yeux pour moi, près de l'Arno,
Embrassez du regard, les collines qui montent,
Les cyprès qui s'y dressent, l'ocre jaune des
maisons.
Voyez toutes ces "vespas" enchaînées
Attendant sagement le
retour du jeune
Homme casqué qui va s'enfuir comme un elfe, la
journée finie...
C'est "ma Florence" à moi...
Saluez aussi les
magnifiques édifices,
Les magasins luxueux,
La pâtisserie tout près du Duomo
Celle qui fait un si bon nougat !
Le marchand de pâtes aux mille couleurs, aux
mille formes...
Non je n'oublie pas
les Sabines de la loge des Lanzi,
David place de la Seigneurie, ...
Tout est dans mes
souvenirs, tout m'attend,
Je reviendrai
Dites-le lui !
Place de la Seigneurie
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