Préambule

Au hasard des Arts…

Un blog pour tous, pour rêver, partager une découverte, un regard, donner envie de voir, revoir, savoir, et même chercher, s’interroger, s’insurger, s’étonner, s’émerveiller…
Franchement, ces arts, quel bazar !!!

Le hasard des Arts, n’est pas véritablement un hasard, si ce n’est qu’il sera dicté par l’aléatoire
du livre que j’aurai lu,
du film que j’aurai vu,
de l’expo que j’aurai découverte
de l’émotion que j’aurai ressentie pour un poème, une toile, une sculpture...

Et que sais-je encore ?
Nous allons découvrir et partager, tout cela ensemble.
Des évènements dictés par l’actualité, mais aussi par la découverte ou la redécouverte d’un artiste, d’une œuvre.


Je vous livrerai ainsi le fruit de mes réflexions, de mes engagements, et de mes combats …

lundi 15 mai 2017

Le canard blanc- 1753 - JB Oudry



Le canard blanc de Jean-Baptiste OUDRY

La peinture du siècle d’or hollandais a largement inspiré les peintres français du 18ième siècle. Jean-Baptiste Oudry, peu connu du grand public a marqué sa génération par ses nombreux tableaux de scènes historiques, de portraits, de natures mortes et de scènes animalières. Satisfaisant le goût de la chasse de Louis 15, il a réalisé pour lui, les cartons des célèbres tentures des chasses en 8 pièces. Son art reconnu l’a vu successivement directeur des manufactures de Beauvais et de celles des Gobelins.
 
Le canard blanc - 1753 - JB.Oudry - Londres  

« Le canard blanc » peint en 1753,  aujourd’hui dans la collection particulière de la Marquise de Cholmondeley  à Londres est une œuvre monochrome subtile singulière et virtuose.
Jean-Baptiste Oudry réussit l’exploit d’un tableau où seule la peinture blanche est utilisée… Une nature morte, un canard au plumage de neige, sans doute tué à la chasse, est suspendu  à un crochet le long d’un mur aux carreaux de plâtre et reflets  d’ivoire… Sur une nappe couleur de lait, artistiquement froissée, repose la tête de l’animal aux yeux clos. Un chandelier d’argent porte une longue bougie dont la flamme éteinte confirme la mort du volatile. Une jatte d’opaline à la tonalité d’albâtre renferme peut-être et pourquoi pas une onctueuse crème immaculée. Cette œuvre raffinée se clôt sur la signature de l’artiste, une feuille froissée accrochée-là négligemment, sur laquelle on peut lire « JB Oudry 1753 »

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